
La forêt occupe environ 70% de la superficie du pays et peut s’enorgueillir de posséder une grande variété d’arbres feuillus. La vedette revient à l’érable, dont on recense plusieurs centaines de variétés, qui se colore d’un rouge pourpre à l’arrivée de l’automne. Puis le gingko dont la feuille est le symbol de Tokyo, ainsi que d’autres espéces comme les aunes, les hêtres, les trembles ou encore les tilleuls jouent également un rôle important dans la palette de couleurs que nous offre le paysage.
Le Momijigari peut être d'apprècié partout dans le pays. Les tempèratures étant plus fraîches au nord de l’archipel, le phénoméne est visible dès le mois de septembre sur l’île d’Hokkaido puis se déplace progressivement du nord au sud sur l’ensemble de l’archipel.. La maturation du rougissement des feuilles atteint son paroxysme à la mi-novembre.
Le Momijigari concerne principalement les arbres à feuilles caduques. En effet, une flamboyante coloration précéde la chute des feuilles. Ce phénoméne s’explique par un ensemble de facteurs internes et externes à l’arbre, dont le principal est évidemment le changement de température. Cet ensemble de facteurs engendre un ralentissement du cycle chlorophyllien, la feuille perd peu à peu sa couleur verte et la présence d’autres pigments comme les caroténoides, les anthocyanes ou encore les xanthophylles est responsable de ce changement de couleur.