1/31/2011

Avoir un enfant au Japon.


Situé à l’autre bout du globe, au milieu de l’océan pacifique, il était évidemment prévisible de rencontrer de nombreuses différences culturelles. On dit souvent que le Japon est un pays à part, que le mode de vie, les us et coutumes sont uniques et c’est vrai. Le dépaysement est garanti.
Depuis mon arrivée à Tokyo en octobre, j’ai déjà rencontré et visité environ une quinzaine de familles japonaises, grâce à mon activité principale, la garde d’enfants, ce qui m’a permis d’acquérir une meilleure connaissance de la culture et du mode de vie nippon. Lors de mes conversations avec les familles, il est souvent amusant de remarquer mon étonnement face à leur mode de vie mais également le leur quant au nôtre.
Par exemple, concernant la manière d’élever les enfants et de s’en occuper, on remarque des différences notables. En général, durant les premières semaines suivant l’accouchement, la maman retourne vivre chez ses parents afin d’avoir tous les conseils nécessaires de la part de sa mère. Par ailleurs, on explique aussi ce phénomène par le fait que le congés paternel n’existe pas au Japon. Par conséquent, il est fréquent que le père ne puisse assister à l’accouchement.
La vie familiale diffère largement de la nôtre car au Japon, les enfants en bas âge dorment dans le lit conjugal avec les parents ou parfois dans un lit à part mais toujours dans la même chambre. Les japonais pensent qu’un contact corporel entre l’enfant et ses parents est nécessaire à son bien-être. En effet, le toucher étant un sens développé chez les enfants, il est important de pouvoir sentir la présence de ses parents durant la nuit. On verra également assez souvent des parents dormant dans des chambres séparés, le père ayant une chambre isolée et la mère dormant avec les enfants. Ce mode de fonctionnement est assez surprenant pour les occidentaux. Au sein du couple japonais, la naissance d’un enfant transforme les rapports qu’entretiennent les parents, le mari devient le père et la femme la mère, c’est d’ailleurs l’appellation qu’ils utilisent.
Cependant, les Japonais, eux, s’étonnent de l’indépendance que les occidentaux donnent aux enfants dès le plus jeune âge en les plaçant dans une chambre isolée. On reproche aux parents occidentaux, et français, plus précisément d’accorder une importance moindre aux pleurs des bébés. On n’entendra jamais ici, un enfant pleurer sans que l’un de ses parents n’y prête attention et n’essaie de le consoler.
Il est également rare qu’un enfant en bas âge se baigne seul, généralement on se baigne avec ses parents. Par conséquent, il est arrivé qu’on me demande de prendre le bain avec l’enfant. Je ne pense pas qu’en France il soit courant de demander à la baby-sitter de se baigner  avec son enfant.

1/25/2011

Shimo-Kitazawa:un petit village au coeur d'une mégalopole


Shimo-Kitazawa est un quartier de l’arrondissement de Setagaya, situé à l’ouest de Tokyo. Desservi par les lignes Odakyu8 mins depuis la gare de Shinjukuet Keio-Inokashira5 mins depuis la gare de Shibuya, le quartier est très facilement accessible.  Le charme de l’endroit réside principalement dans l’atmosphère joviale et conviviale engendrée par la fréquentation assez jeune du quartier et l’abondance de petits commerces tels que des friperies et petits restaurants, ou encore par la présence d’un cinéma d’art et d’essai Tollywood..
Aux allures de petit village provincial, cet ancien quartier marchand est divisé en deux par la voie ferrée et de nombreuses petites ruelles piétonnes serpentent la ville de part et d’autre .Il est très agréable d’y flaner et de découvrir les trésors dont regorgent l’endroit.
La vie nocturne du quartier est également remarquable grâce aux nombreux petits restaurants et cafés dans lesquels on donne fréquemment des concerts.
Tout en étant très animée aussi, l’ambiance détendue de Shimo-Kitazawa diffère largement de l’ambiance bruyante et épuisante qu’on peut trouver à Shibuya bien qu’intéressante aussi.
Cependant, le quartier subit de nombreuses modifications au niveau de son aménagement, en effet de nombreux travaux sont en cours, ce qui risquerait fortement d’entraîner la perte d’identité de ce quartier et la disparition de son aspect authentique.
Pour l’anecdote, Shimo-Kitazawa a été le lieu de tournage du film de Jean-Pierre Limosin, Tokyo Eyes diffusé sur nos écrans en 1998.

1/21/2011

Yakudoshi : la superstition japonaise.


Bien que la plupart des Japonais ne pratiquent aucune religion, certaines croyances et superstitions restent fortement ancrées dans les mentalités. Parmi celles-ci, le yakudoshi est la plus célèbre. Cette croyance très ancienne, qui puise son origine dans le bouddhisme chinois, consiste à croire qu’au cours de la vie d’un homme ou d’une femme certaines années sont ‘maudites’. C’est-à-dire qu’au cours de ces années de calamité, la malchance est plus susceptible de frapper.
L’étymologie du mot vient de yaku qui signifie calamité et doshi année.
Cependant ces trois années bien définies diffèrent en fonction du sexe de la personne. Chez les femmes, il s’agit de la 19ème année, la 33ème et enfin la 37ème. Chez les hommes, il s’agit de la 25ème, 42ème et 61ème année. Par ailleurs, l’année qui précède puis l’année qui succède à l’année majeure du yakudoshi 33 ans pour les femmes et 42 ans pour les hommes sont également considérées comme années de calamité.
Par conséquent, au Japon on évite d’accomplir de grands projets au cours de ces années là puis l’on essaie de se rendre régulièrement dans un temple pour prier et implorer la protection divine afin d’éviter que le mauvais sort ne s’acharne sur nous. Certaines personnes célèbrent également leur anniversaire de manière différente lorsqu’il s’agit d’une année de yakudoshi.

1/08/2011

Osechi ryori


Le terme désigne les plats traditionnels consommés les 3 premiers jours de l'année au Japon. Dans la tradition, on ne doit pas cuisiner les 3 premiers jours de l'année donc habituellement on prépare les plats quelques jours à l'avance.
L'Osechi ryori est servi dans une boîte en bois
ressemblante à un bento appelée Jubako.
Généralement, l'Osechi ryori est composé de produits de la mer, tels que des crevettes, du poisson et des œufs de poisson
kazunoko oeufs de harengs mais aussi de kuromameharicots de soja noir, de légumes séchés, de châtaignes, patates douces et bien d’autres choses délicieuses encore.
Chaque aliment représente un symbole tel que la bonne santé, le bonheur, la fertilité etc..... Par exemple, les crevettes sont symboles de longue vie
La composition du Jubako diffère en fonction des spécialités de la région.
Cette pratique perdure depuis l’ère Heian 8ème siècleet a perdu au fil du temps son aspect religieux.
On peut acheter des jubako déjà tout prêt dans les food market et les supermarchés, le prix d’un jubako est en général assez onéreux environ 10 000 yens soit 90 eurosmais les déceptions sont rares .

1/06/2011

Sweets Paradise

Pleine de bonnes résolutions en arrivant au Japon, je me disais que j’adopterai un mode de vie plus sain, que de toute façon la nourriture japonaise était la plus saine au monde et que je renoncerai forcément à mon péché premierla gourmandise.
Mais je me rends compte aujourd’hui que Tokyo est une ville qui incite énormement à la consommation et la tentation est forte. J’ai découvert Sweets paradise au hasard lors d’une promenade dans le quartier de Shibuya.
Sweets Paradise est une chaîne de restaurants, qui propose des buffets à volonté, spécialisée dans les desserts comme son nom l’indique. Pour 1480 Yens seulement
donc 13.5 environ)、vous avez tout le repas à volonté même les boissons large choix de thé et sodas. Les plats principaux proposés sont Spaghettis à l’arrabiata ou carbonara, mais aussi riz au curry japonais, ou encore riz au crabe à la mayonnaise et soupe miso. Concernant les desserts, un large panorama s’offre à vous, plus d’une trentaine de desserts à déguster, gâteau au chocolat, gâteau au thé vert matcha, charlotte à la fraise. Je vous invite à visiter le site internet, même si vous ne comprenez pas le japonais, cliquez sur menu
Ce paradis se situe au 4ème étage du Marui de Shibuya l’enseigne est OIOI mais on l’appelle MARUI, un grand department storeque vous verrez un peu partout au Japon.